Décryptage
Je veux comprendre rapidement un nouveau marché, les opportunités ouvertes par une nouvelle tendance ou une nouvelle technologie
Au delà du bureau d'innovation, nous sommes aussi un start-up studio. Une société hybride qui vous aider à réaliser vos projets d'innovation, de la naissance des idées, jusqu'à leur lancement.
Nous croyons que les bonnes idées viennent de la diversité. Dans nos équipes, il y a toujours un designer, un ingénieur, et un expert business.
Pour nous, la valeur des idées ne se mesure pas sur Powerpoint. On confronte nos innovations au terrain, grâce à un prototype prêt à être testé en quelques semaines.
Notre engagement : l'innovation qui a du sens. Parce qu'on est certains que les grandes innovations de demain devront allier viabilité économique et impact positif.
Nous avons imaginé puis lancé avec Système U une nouvelle école pour former aux métiers de bouche : l'Ecole de la Nouvelle Alimentation a ouvert ses portes en septembre 2020.
Notre dernière note prospective sur le voyage est disponible en téléchargement : comment repenser le voyage à l’ère post-Covid ? Alors que nous sommes tous “cloués au sol”, comment se ressourcer et se dépayser ? Une exploration dans le futur des acteurs du tourisme qui questionne notre rapport au voyage, au dépaysement et au tourisme. Parmi les pistes étudiées figurent les escapades ou micro-aventures de proximité, la revalorisation du trajet ou encore l’accès au lointain depuis chez soi.
Avec un leader mondial du secteur de la pharma, nous avons testé un outil de mesure du niveau de stress en pharmacie pour faciliter l'accompagnement des clients. Voici le retour de notre expérience.
Ces dernières semaines, tout le monde ou presque a « pensé l’après ». Les tribunes n’ont été entrecoupées que d’appels à contribution pour imaginer « le monde d’après ». A quoi ressemblera l’après ? s’est-on demandé. Sera-t-il écologique, solidaire, durable ? Ou bien le monde thermo-industriel repartira-t-il de plus bel ?
À la fin de l’année 2019, Possible Future a reçu la certification B Corp. Une façon pour nous de démontrer que nous sommes plus que jamais investis dans la création de projets d’innovation durable. Qu’être une entreprise qui fonctionne, en 2020, c’est bien plus que de faire du profit. Comment avons-nous fait évoluer notre ADN ? Pourquoi maintenant ? Et, concrètement, à quoi ça sert ? On vous explique…
Nos offres répondent à vos besoins et vos questionnements, quelle que soit la maturité de votre projet d'innovation. De l'émergence des idées à leur lancement sur le marché, nous apportons vitesse et agilité à vos projets pour vous permettre de les concrétiser au plus vite.
Je veux comprendre rapidement un nouveau marché, les opportunités ouvertes par une nouvelle tendance ou une nouvelle technologie
Je veux établir une stratégie et un plan d'action pour transformer mon activité par l'innovation sociale et environnementale
Je veux résoudre un problème, lancer une nouvelle offre ou transformer mon activité par l'innovation
J'ai un POC ou prototype déjà développé en interne que je veux industrialiser et lancer très vite sur le marché
Je veux créer une startup de façon externalisée (excubation) ou internalisée (intraprenariat)
Synthétiser rapidement le contexte, les données-clés, les principales forces en présence et les tensions utilisateur à résoudre.
Analyser les enjeux à ne pas manquer et explorer des pistes pertinentes au niveau utilisateur-trice, économique et technologique.
Identifier les initiatives existantes à travers des études de cas, les concurrents et partenaires potentiels et les mouvements financiers qui annoncent l’évolution du marché.
Préparer tout ce qu'il faut avoir avant de se lancer : les questions à se poser, les ressources à mobiliser et les outils à utiliser, les clés pour communiquer en interne et convaincre de lancer un projet.
Possible Future synthétise tout ce qu'il faut savoir pour lancer un business sur ce secteur, cette tendance ou cette technologie.
Analyser la chaîne de valeur de l'activité pour déceler les potentiels d'impact et les risques les plus importants, identifier les initiatives existantes et étudier le marché et les frictions utilisateur, par les prismes du business, du design et de la technologie, pour cartographier les opportunités d’innovation sociale et environnementale.
Co-construire une feuille de route avec des objectifs chiffrés et datés, des KPIs et un mode de gouvernance pour faire émerger des solutions innovantes et durables.
Possible Future a transformé des initiatives existantes éparses en un plan d'action précis, chiffré et daté, pour accomplir la transformation de mon activité par l'innovation.
Identifier les opportunités d'innovation à travers l'exploration du marché et la compréhension des frictions utilisateur-trice, par les prismes du business, du design et de la technologie.
Construire 4 concepts à fort potentiel d’impact, qui répondent à une tension utilisateur, sont réalisables, et viables économiquement.
Réaliser un prototype et simuler un lancement sur le marché. Itérer sur la base de retours consommateurs réels et tangibles, et construire une stratégie de lancement et un business plan.
Possible Future a transformé mon brief en un concept prêt à être lancé, grâce à un minimum viable product prototypé et testé en conditions réelles, auprès de sa cible.
Affiner le produit par les prismes du business, du design et de la technologie pour qu'il soit faisable techniquement, viable économiquement et désirable pour l'utilisateur, et confronter le prototype à des beta-testeurs pour itérer sur la base des retours utilisateurs.
Valider les caractéristiques du produit, sélectionner les partenaires, construire un dossier de production des pré-séries et un business plan.
Produire les pré-séries, lancer rapidement le produit ou service sur le marché à une échelle réduite pour se préparer à un lancement plus large.
Possible Future a transformé un concept ou un prototype en un produit fini, viable et scalable, prêt à être industrialisé.
Déterminer le product/market fit, confirmer l'opportunité, construire le Business Plan et créer une première version du produit ou du service.
Confronter le produit au marché et construire les ressources-clés de la structure.
Développer le business, grandir et préparer une levée de fonds.
A partir d'un concept ou d'une technologie, Possible Future ou les intrapreneurs ont créé une startup solide, confrontée au terrain et prête à grandir.
Synthétiser rapidement le contexte, les données-clés, les principales forces en présence et les tensions utilisateur à résoudre.
Analyser les enjeux à ne pas manquer et explorer des pistes pertinentes au niveau utilisateur-trice, économique et technologique.
Identifier les initiatives existantes à travers des études de cas, les concurrents et partenaires potentiels et les mouvements financiers qui annoncent l’évolution du marché.
Préparer tout ce qu'il faut avoir avant de se lancer : les questions à se poser, les ressources à mobiliser et les outils à utiliser, les clés pour communiquer en interne et convaincre de lancer un projet.
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Nous pensons que c’est en mélangeant les disciplines que naissent la créativité et l’innovation. C'est pourquoi nos équipes sont toujours composées d’un ingénieur, d’un designer et d’un expert business/marketing, qui travaillent ensemble d’un bout à l’autre du projet.
En savoir plus sur notre équipe et nos projets.
3D Branding Design fiction Design de service Design produit Écoconception Interviews Prototypage Scénographie Test consommateur VenturesUx/Ui Vulgarisation scientifique …
Analyse de risque Analyse systémique Entretiens d’experts Impact social environnemental Logistique Processus agro-alimentaires Processus industriels Recherche scientifique Rse Veille réglementaire …
Adwords Business model Business plan Community management Étude de marché Étude quali/quanti Événementiel Insights consommateurs Marketing digital Sociologie Stratégie de lancement Tendances …
Nous pensons que c’est en mélangeant les disciplines que naissent la créativité et l’innovation. C'est pourquoi nos équipes sont toujours composées d’un ingénieur, d’un designer et d’un expert business/marketing, qui travaillent ensemble d’un bout à l’autre du projet.
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Chez Possible Future nous construisons un environnement de travail en faveur de l’inclusion, la diversité et l’équité. Nous voulons représenter le monde pour lequel nous créons des innovations durables et avoir un impact positif dès le recrutement. Les différences de chacun sont essentielles et enrichissent notre travail et notre environnement de travail. Nous nous efforçons d'avoir une culture d’entreprise inclusive qui permet à chacun à d’être intégré, de partager ses idées, ses opinions et d’exprimer tout son potentiel. Nous offrons à tou-te-s les mêmes opportunités d'accès à l'emploi sans distinction de genre, éthnicité, religion, orientation sexuelle, statut social, handicap ou âge.
Petits-Déjeuners Design #8 Alexandre d’Orsetti
Pour ce petit-déjeuner design nous recevons Alexandre d’Orsetti. Venez nombreux pour l’écouter et lui poser des questions. Il nous parlera de son métier de designer industriel et de son poste de directeur du design chez Sculpteo, un service d’impression 3D entièrement en ligne. Venez pour vous inspirer et discuter ensemble de cette démarche de design.
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Petits-Déjeuners Design #7 Natacha Poutoux et Sacha Hourcade
Natacha Poutoux et Sacha Hourcade ont co-fondé le studio de design et de recherche natacha. sacha.
Il veulent créer des produits plus durables et réintroduire des savoir-faire manufacturiers dans l’industrie de production de masse.
1 studio, 2 approches
Natacha et Sacha se sont rencontrés sur les bancs de l’ENSCI dont ils sont diplômés en design industriel. Avant de créer leur studio, ils ont tous les deux travaillé avec de grands noms du design contemporain. Sacha a travaillé avec India Madhavi et Natacha avec les frères Bouroullec et chez Possible Future. Même si on les a dissuadés de se lancer, en 2019, ils co-fondent natacha.sacha. leur propre studio. Comme tout projet entrepreneurial, créer un studio de design n’est pas un long fleuve tranquille. Par exemple, au début il est compliqué de communiquer sur des projets qui sont sous embargo pendant plusieurs années. Se rémunérer et trouver des financements n’est pas chose aisée non plus. Certains industriels ne prévoient même pas de rémunérer le travail des designers. Mais ça n’a pas découragé le duo qui grâce à sa complémentarité avance et tente de développer des projets avec deux approches
D’un côté, ils développent des projets autour d’axes de recherche définis qu’ils choisissent et d’un autre côté, ils proposent leurs services en tant que bureau de création pour accompagner des grands groupes ou encore des PME dans un processus créatif et sur des enjeux de RSE. Natacha et Sacha souhaitent développer des projets qui seront industrialisés à grande échelle et continuer à créer en réinventant les usages des produits de demain.
C’est grâce à leur incubation aux Ateliers de Paris qu’ils ont pu se lancer à plein temps et réellement développer leur studio. Le duo a pu disposer d’un lieu, de formations et surtout échanger, partager avec d’autres disciplines issues des métiers d’art ou du monde de la mode. De nombreuses opportunités se sont présentées à eux grâce à cette incubation. Ils ont été missionnés par la mairie de Tokyo pour repenser des produits fabriqués par d’anciennes entreprises japonaises pour séduire une clientèle plus occidentale. Ils ont notamment créé un rouge à lèvres à base de fleurs de Béni traditionnellement utilisé par les geishas. Pendant ce projet, ils ont découvert quelques spécificités japonaises, notamment les échelles qui ne sont pas évaluées de la même manière.
Rug, Briques et Olaf
Ce sont les noms de trois objets autour du chauffage que Natacha et Sacha ont développés.
Préoccupés par la problématique du réchauffement climatique, ils cherchent à créer des solutions pour chauffer de grands espaces en économisant de l’énergie.
Dans le cadre du concours Vitrine pour un designer qu’ils ont remporté, le duo a créé un tapis chauffant. Ils sont partis d’une technique utilisée dans l’industrie automobile pour les sièges chauffants. La production du tapis est plus rapide qu’un tapis brodé à la main puisqu’il suffit de deux heures pour qu’un tapis soit prêt.
Avec Briques, un radiateur en brique réfractaire, ils ont cherché à amener des zones de chaleur dans les espaces de travail, au plus proche des gens. Les briques suspendues sur des rails ne servent plus seulement à chauffer, elles servent à délimiter des espaces.
Olaf est un coussin chauffant créé pour les terrasses de café. La mousse utilisée ne vient pas de la pétrochimie, c’est une mousse en crin de cheval qui se dégrade lentement et ne nécessite pas une grosse production. Ce coussin a été pensé pour remplacer les calorifères désormais interdits et grâce à un système de batterie, Olaf consomme peu d’énergie.
La technique domestiquée
Natacha et Sacha ont aussi prototypé de nombreux objets manifestes qui ne seront pas tous forcément commercialisés pour tester, développer de nouvelles techniques et rendre visible et lisible leur démarche de création.
Ils ont créé Metis 02, un humidificateur d’air en verre et Metis 03, une bouilloire électrique en porcelaine vitrifiée. Natacha et Sacha démontent des objets déjà existants et analysent leur construction.
Metis 02 est fonctionnel et peut même avoir une seconde vie. La partie technique étant séparée du réceptacle, si l’humidificateur venait à se casser, il pourrait servir de vase.
Natacha et Sacha ont souvent recours à des techniques qui peuvent être réintégrées dans des projets plus grands.
Metis 03 est en porcelaine vitrifiée et peut-être utilisée comme simple carafe. Lavable au lave-vaiselle, elle fonctionne comme une plaque à induction, ce qui permet de faire des économies d’énergie.
Et la suite ?
Natacha et Sacha viennent d’installer leurs bureaux dans Les Mercuriales à Bagnolet. Ils projettent d’embaucher quelqu’un pour amener un vent de fraîcheur, un nouveau regard et surtout aller plus loin. Le duo veut continuer à collaborer avec d’autres disciplines pour explorer de nouveaux domaines de recherche.
Petits Déjeuners Design #6 Alexandre Echasseriau
Alexandre Echasseriau a fondé Crafter Studio en 2016. Designer et touche à tout, ses projets mêlent savoir-faire, matériaux nobles et nouvelles technologies.
Dès l’enfance, Alexandre a développé un instinct de bricoleur et une passion pour la construction de cabanes. De Toulouse où il est né au Japon où il a grandi jusqu’à l’âge de 4 ans, il a pour habitude de se promener avec un petit marteau vert. En grandissant, Alexandre a investi une nouvelle aire de jeu : les décharges de Toulouse. Il y trouvait des objets qu’il assemblait.
Pour pratiquer sa passion du bricolage dans un environnement un peu plus encadré, il a intégré l’École Boulle pour un diplôme des métiers d’art, option Tournage d’Art. Une fois son diplôme obtenu, il s’est orienté vers l’ENSCI, très curieux des expérimentations. Très tôt, Alexandre a su qu’il avait besoin de travailler avec ses mains et dans un atelier.
Des projets en cascade
Physic Circus est le premier projet d’Alexandre à l’ENSCI. Accompagné par Julien Bobroff, il a conçu un petit cirque composé de miniatures pour permettre aux scientifiques de parler de la physique quantique et de supraconductivité.
Son projet Tryptic dont l’objectif était de moderniser un savoir-faire grâce à des transferts de technologies lui a permis de remporter l’Audi Talents Awards en design. Il a créé des objets décalés comme Marble Sound System, une enceinte acoustique en marbre dont la caisse de résonance fabriquée par un marbrier renvoie le son sur une lentille dont le traitement dichroïque est élaboré par un laboratoire d’optique.
En tant que lauréat du trophée Audi, il a conçu le trophée de l’année suivante : un silex en fonte d’aluminium, symbolisant l’outil originel et faisant écho à la démarche d’accompagnement des Audi . Il crée également le trophée du Prix des Musiques à l’image : un objet hybride entre un pavillon de trompette et un objectif de caméra cylindrique, Alexandre a (re)appris de ce projet qu’il ne faut jamais perdre de vue la manière dont vont-être utilisés les objets créés.
Ce mélange des genres et d’innovation lui permet d’être repéré par des acteurs de l’industrie automobile. Intéressés par les dépôts dichroïques dans le cadre du prototypage d’une voiture, ils ont financé Alexandre pour qu’il les accompagne et travaille avec eux.
En collaborant en permanence avec des scientifiques, Alexandre finit par travailler dans le laboratoire de l’Institut Fresnel. Depuis un an, il collabore avec les scientifiques du laboratoire sur des objets leur permettant de parler de leur science et s’intégrant dans l’univers d’un laboratoire. Ils expérimentent sur des matériaux et utilisent les dépôts dichroïques pour créer des objets.
Inko, une housse d’Ipad intégrant un clavier dont le circuit imprimé est tatoué et un des trois projets de Tryptic lui permet de rencontrer les ingénieurs de la machine qui a servi à tatouer. C’est à la suite de cette rencontre qu’il va postuler et être finaliste au prix Émile Hermès avec Interactive Wallpaper. Le thème Jouer, lui a inspiré la création d’un papier peint imprimé avec de l’encre conductrice et sonorisé via un boîtier extérieur.
Le prix Émile Hermès est le dernier concours auquel il a participé mais pas le dernier à lui permettre de décrocher une nouvelle collaboration. Avec le Centre Pompidou cette fois. Alexandre s’est vu confier la conception de jeux et d’activités intégrant des innovations technologiques pour des ateliers avec des enfants. Il a entre autres créé des posters poilus et sonores dont les motifs ont été dessinés par Audrey Garel, une illustratrice. Les enfants peignaient sur des zones conductrices à l’encre noire et le poster était ensuite couvert de poils par une machine de flocage.
Pendant le confinement et toujours dans le cadre de sa collaboration avec le Centre Pompidou, Alexandre a créé douze vidéos d’animation en stop motion pour occuper les enfants. Cela lui a permis de sortir de la conception de produit et de prendre du plaisir à faire des vidéos mettant en scène des objets du quotidien.
Un atelier itinérant et roulant
De 2017 à 2020 il assure un projet de design industriel dans le pôle aviation de l’entreprise Daher à Tarbes et sa famille d’avion le TBM. En collaboration avec les équipes internes, il explore le design d’un avion dans sa globalité et se confronte à des enjeux techniques et business très forts. Cette expérience industrielle riche lui a permis de co-financer un Flying FabLab en partenariat avec ce client.
Pour que son atelier et ses machines ne soient jamais loin de lui, Alexandre a conçu Flying Fablab, un atelier roulant logé dans une tiny house. Cette maison en bois de 3,5 tonnes comporte 7 zones et 2 étages.
Actuellement, Alexandre est en résidence avec l’atelier Luma à Arles et développe plusieurs projets. La pluralité des sujets sur lesquels il travaille lui permet de ne pas être spécialiste dans un domaine et de constamment enrichir sa méthodologie. Dans son travail, le plus important pour lui est d’être sur le terrain et fabriquer des choses avec ses mains.
Cette année il débutera également une collaboration longue durée avec la fondation Rubis pour une mission basée à Madagascar. Il oriente cette mission sur la fabrication d’objets de premières nécessités fabriqués avec les ressources locales (principalement des déchets) grâce à des procédés hérités de ces expériences récentes.
Petits Déjeuners Design #5 Rose Dumesny
Rose Dumesny est designer et chercheuse. Son parcours est peu commun puisqu’elle a fait une thèse en Sciences de l’information et de la communication. À travers ses travaux de recherche, elle a utilisé le design comme une pratique de médiation.
Lorsqu’elle commence ses études, Rose n’a pas de connaissance en recherche. Après une formation en arts appliqués à Olivier de Serres, elle fait un master en stratégie du design. Au fil de ses études, elle a été vers le design d’interaction. En 2014, Rose entre en stage chez Orange dans un laboratoire de sciences humaines. Avec une autre designer, elle est chargée du développement du design numérique du laboratoire. Elle se questionne alors sur la manière dont le design peut accompagner des pratiques de recherche.
À la fin de ce stage, Rose commence son projet de thèse en design numérique. C’est un moyen de continuer à travailler avec une équipe qu’elle apprécie et surtout de découvrir un nouveau monde qu’elle ne connaît pas : la recherche. Elle a eu quelques difficultés à trouver un directeur de recherche en design car il y en a peu. Pour la plupart, ils ne sont pas designers mais ont étudié le design. Le design n’étant pas une discipline universitaire en France, il faut que les thèses en design soient inscrites au répertoire d’une université dans une autre discipline comme l’informatique, la sociologie, l’ergonomie ou encore les SIC. La thèse de Rose a été encadrée par Stéphane Vial (Philosophe des techniques) et Catherine Ramus (Ingénieure Designer chez Orange Labs). Il n’est pas rare que les doctorants en design choisissent une discipline de rattachement par défaut sans en connaître les codes et les attentes académiques . Pourtant lorsque la thèse est relue par les rapporteurs, elle doit être en cohérence avec ces attentes et avec les problématiques de cette discipline, ce qui peut rendre les choses périlleuses pour le doctorant. Rose avait décidé de faire une thèse en design et elle a été orientée vers les SIC par Stéphane Vial, son directeur de thèse. Elle ne connaissait pas cette discipline relativement jeune et la définit dans son cas comme une sociologie des systèmes et des techniques de l’information. C’est aussi le caractère numérique de ses recherches qui a orienté sa thèse qui s’intitule Médiation sensible : ouvrir la boîte noire du smartphone par le design vers les SIC. Pendant sa thèse, Rose découvre que les SIC et le design cohabitent très bien. Les deux disciplines se connaissent sans trop le savoir. Bien souvent, les chercheurs en SIC sont passionnés par le design et le design numérique, d’interaction correspond bien aux SIC. Les chercheurs sont très ouverts sur de nouvelles méthodologies et travaillent sur les objets techniques et les environnements numériques.
La question de l’objet et du numérique est un fil rouge dans le parcours de Rose. En DSAA, elle a effectué son projet de diplôme sur des objets à la frontière entre des objets de mobilier et le numérique. Avec deux camarades, elle a créé Clico, un jeu de construction en réalité augmentée qui permet de donner vie à l’objet construit par l’enfant grâce à une application mobile et une tablette.
Au début de sa thèse, elle a été marquée par cette phrase d’Anthony Masure, un enseignant-chercheur en design.
“Autrement dit, cette troisième strate « critique » pourrait avoir pour tâche de faire paraître l’époque, de lui « donner forme » de façon sensible, au-delà de tout discours.”
En tant que designer, il y a plein de moyens d’envisager sa pratique du design et Rose aime beaucoup l’idée de “donner forme pour faire paraître l’époque”. C’est ce qu’elle essaye de faire transparaître dans son travail.
Dans son travail de recherche, Rose pose trois cadres qui vont lui permettre de mener sa recherche : le cadre théorique, le cadre méthodologique et le l’objet d’étude. Le cadre théorique est celui de la définition d’une médiation sensible au numérique. . Pour le cadre méthodologique, elle décide d’utiliser le design ludique et les Cultural Probs (une technique utilisée pour mener des enquêtes et des entretiens en passant par des objets). Son objet d’étude a été l’utilisation des smartphones.
Rose s’est appuyée sur le concept de probs mis en place par Bill Gaver, qui a imaginé que l’on pouvait concevoir des objets pour des enquêtes. Ces objets conçus pour faire de la recherche permettraient de mener des enquêtes. La question était de savoir comment la médiation pourrait permettre d’ouvrir les boîtes noires que sont les smartphones. Rose est parti du constat que ce sont des objets que l’on utilise quotidiennement sans se demander ce qu’il y a à l’intérieur, alors que l’on confie toutes nos données aux GAFAM. Elle s’est demandé si ce n’était pas un problème de médiation, d’incompréhension de ce qu’il y a derrière.
Trois choses étaient importantes dans le projet : il fallait pouvoir manipuler les écosystèmes contenus dans les boîtes noires et ensuite créer une conversation avec les participants.
Deux dispositifs ont été utilisés pour résoudre les hypothèses : Datapics et BlackOut. Datapics permettait de mettre en forme et en matière les usages du téléphone et de créer un atelier d’expression où les participants racontaient la manière dont ils utilisent leur smartphone.
BlackOut est un ensemble de modules qui rendent visibles les capteurs du téléphone. Les résultats principaux étaient de chercher les effets d’une médiation sensible sur les participants. Deux effets ont été identifiés. L’atelier a permis aux participants de s’approprier la boîte noire technologique et de comprendre comment nous sommes liés à nos smartphones. Cette appropriation a aussi permis une meilleure compréhension. Les participants étaient capables de décomposer les choses et de les rendre plus lisibles.
Rose a utilisé la photographie, le dessin pour ne pas être uniquement chercheuse mais rester designer.
Selon Rose, “ on peut documenter de manière plastique et graphique un travail de recherche. Le design n’est pas qu’un passage brut entre la théorie et la pratique. Il y a quelque chose qui s’interconnecte et en tant que designer, on peut apporter quelque chose à la recherche qui ne soit pas que de la théorie mais va au-delà des mots.” Il est selon Rose aussi possible d’humaniser les technologies et les systèmes complexes.
À la fin de sa thèse, Rose n’a pas eu envie de faire une carrière universitaire. Une question demeure depuis : comment concilier la recherche et l’opérationnel ? Elle hésitait entre un retour au design ou à se consacrer pleinement à la recherche. Entre rester freelance ou intégrer une entreprise, il a fallu choisir. Lorsque l’on est en freelance, il est difficile de garder du temps pour la recherche qui passe souvent au second plan. En 2020, Rose a rejoint frog et elle travaille aujourd’hui sur la continuité entre le design et la recherche au laboratoire frog Lab. Avec une équipe de chercheurs et des designers, elle travaille sur des sujets différents mais qui ont en commun de se questionner sur le design. Dans ce laboratoire, Rose continue à faire de la recherche tout en étant sur des projets plus concrets et opérationnels.
Petits Déjeuners Design #4 Julien Benayoun
Julien a fondé il y a 12 ans le studio de design Bold, avec William Boujon. Les deux designers se sont rencontrés à l’ESAD de Reims, après des scolarités complémentaires (arts appliqués pour l’un, génie mécanique pour l’autre). Tous deux ont eu un parcours nourri par l’expérimentation, directement au contact de la matière et des matériaux, dans les ateliers de leur école. Comme de nombreux designers, ils ont d’abord utilisé l’impression 3D pour donner forme à l’objet sur lequel ils travaillaient, et réaliser une maquette de principe d’un objet voué à être coulé en porcelaine.
Julien et William ont ensuite commencé à travailler avec Dood Studio, un fabricant d’imprimante 3D. Initialement embauchés pour dessiner la prochaine génération d’imprimantes de la marque, ils sont rapidement devenus des bêta-testeurs de son utilisation. Ils ont commencé à jouer avec les paramètres de la machine, à concevoir leurs fichiers de modélisation différemment. Ils ont testé plusieurs positions de l’objet sur le plateau d’impression, et défié la gravité, pour révéler des qualités plastiques inattendues.
À l’époque, ils expérimentent librement, et constituent un carnet d’idées d’impressions 3D, listant aussi bien des paramètres à faire varier que des défis qui leur paraissent parfois absurdes : comment imprimer un poil ? Comment concevoir un fichier qui, lors de l’impression, retranscrira la souplesse de ce fameux poil ?
Même s’ils ne veulent pas être considérés comme des experts de l’impression 3D, parce qu’ils restent des designers généralistes, ils sont conscients que cette expertise qu’ils donnent à voir via les réseaux sociaux les rend très facilement identifiables, et leur apporte des collaborations riches.
Julien l’admet « Je me rends compte que parfois, j’ai créé pour Instagram. Dit comme ça, ça parait étrange, mais en réalité ça permet aussi de tester des choses : ça influence ou ça amplifie certaines pistes, notamment via les commentaires que les gens me laissent, via les collaborations qu’on nous propose. » Instagram aussi, finalement, stimule leur démarche d’expérimentation.
D’une certaine manière, c’est le réseau social qui les a emmenés du dépôt de fil plastique vers le dépôt de colombin en terre. Avec la collection POILU, ils sortent une série de vases en PLA (une résine plastique à base d’amidon pouvant être chargée de matières variées). Ils expérimentent autour de charges naturelles (bambou, bois clair, noix de coco). Avec la collection TUILE, ils choisissent des charges minérales, mais toujours avec le PLA comme liant. De cette dernière collection naît un quiproquo : à travers l’image publiée sur instagram, les gens s’imaginent des vases en céramique. Et de la fausse terre cuite à la vraie terre cuite, ils sont finalement invités au 8FabLab, un fablab qui imprime véritablement de la terre, une matière naturelle, qui se cuit et s’émaille.
À travers ces années d’expérimentations, Julien milite pour l’impression 3D et la réflexion autour de son usage : pour lui, on peut dépasser le prototypage rapide, et imaginer des formes dont la finalité est effectivement d’être imprimées. Mais pour cela, il faut repenser la manière de modéliser les objets en CAO. Il faut se poser la question du sens dans lequel l’objet va sortir de la machine (et ce n’est pas toujours à l’endroit). Il faut jouer des aspects de surface produits par la technique (et non plus s’évertuer à poncer). « Ce qui nous intéresse quand on dessine une pièce c’est qu’elle soit faite sur mesure pour l’outil. »
Ce qui est vécu comme une contrainte dans le cas d’un prototypage rapide, Julien et William en font un terrain de jeu. L’esthétique du dépôt de fil, parfois vue comme un défaut ou une limite, devient dans le travail de Bold un détail assumé – voire même une esthétique qui n’aurait pas pu être modélisée ou produite sur un autre outil de production. Il explorent dans leurs créations la balance entre le côté mathématique, numérique parfait, et le côté chaotique de la vraie vie, de la matière.
En basculant sur l’impression de terre, ils ont pu faire varier un paramètre de plus : celui du matériau. Quand ils travaillent avec le plastique ou le PLA, ils n’ont pas de marge de manœuvre sur le fil de dépôt : c’est un semi produit, vendu en bobine. Avec la terre, ils peuvent ouvrir leur champ d’expérimentation, en alimentant manuellement la machine avec leur propre mélange. En mêlant des terres de couleurs différentes, il révèle à l’impression moirages et ombrages.
Ce besoin de proximité avec la machine, sa compréhension fine, explique sans doute pourquoi Julien n’envisage pas d’expérimenter avec des machines qui ne sont pas accessibles sur son territoire : il veut pouvoir avoir la machine à côté et l’observer travailler. Il le dit lui même, « quand j’imprime une pièce je suis déjà en train de réfléchir aux 2 pièces que je vais faire ensuite en fonction de comment la machine se comporte à l’instant t. »
Julien aime les collaborations, et celles de 2021 seront placées sous le signe de la transition écologique. Le collectif Bold travaille actuellement à un projet à l’échelle du territoire, qui rassemblera des profils variés autour l’impression 3D de terre, pour en exploiter son potentiel.
Intéressés par le low tech, sans pour autant en être experts, ce projet sera pour Julien et William l’occasion de travailler avec d’autres expertises autour d’une forme de sobriété dans les usages, notamment autour des questions de l’eau, de l’énergie, du stockage et de la conservation, à travers des objets comme le frigo du désert, ou le climatiseur.
Quand on parle des « limites » de l’impression 3D à Julien, et notamment celles des dimensions possibles, c’est l’occasion d’aborder le travail de Ronald Rael (Emerging Objects) – un architecte qui imprime dans le désert, à l’échelle architecturale, avec la terre locale. Pour lui, ce n’est pas une question de moyens, mais plutôt une question d’accès et d’intérêt pour des sujets de ce type.
Chez Possible Future, ça nous fait penser aux problématiques des terres crues, notamment à l’échelle du Grand Paris, et on serait curieux de voir comment la démarche plastique de Julien et William pourrait nourrir la réflexion des industriels comme Saint Gobain sur ce sujet porteur d’avenir pour l’urbanisme !
Le futur des métiers de bouche avec Système U
Nous avons imaginé puis lancé avec Système U une nouvelle école pour former aux métiers de bouche : l'Ecole de la Nouvelle Alimentation a ouvert ses portes en septembre 2020.
Enrayer la pénurie des métiers de bouche en grande distribution à travers une offre de formation initiale
Les métiers de bouche sont en tension : ils cherchent à embaucher des salariés mais connaissent des difficultés de recrutement. Le plus souvent, ces difficultés viennent du manque de candidats et de personnes bien formées. En parallèle, l’État a mis en place la loi Avenir Professionnel, qui permet aux entreprises d’ouvrir leurs propres centres de formation et repousse l’âge maximal d’apprentissage à 30 ans. C’est dans ce contexte que Système U a fait appel à Possible Future : pour répondre à cette pénurie de candidatures en créant une offre de formation moderne qui répond aux aspirations des candidats.
Une offre pédagogique innovante pour former les bouchers de demain, en accompagnant les apprentis de l’orientation, à l’apprentissage, jusqu’à l’évolution dans la vie professionnelle.
Nous avons créé L’École de la Nouvelle Alimentation, un réseau de quatre Centres de Formation d’Apprentis (CFA) formant les futurs professionnels des métiers de bouche. En Septembre 2020, l’École a été lancée avec les quatre promotions pilote de CAP boucher. Dès Septembre 2021, l’École s’ouvrira à l’ensemble des métiers de bouche. Avec plusieurs ambitions au coeur de sa mission :
Répondre aux nouvelles attentes des apprentis, et des consommateurs.
Pendant notre phase d’exploration, nous avons creusé en profondeur le problème d’image des métiers de bouche et des formations associées. Alors que ces activités se réinventent depuis plusieurs années sous l’impulsion des changements de consommation, les offres de formation peinent à suivre le même mouvement. Tant sur le fond que la forme, elles ne répondent pas suffisamment aux attentes des candidats et de leur entourage pour enrayer les préjugés et faire de ces métiers des voies professionnelles réellement séduisantes. Une tension parfaitement cristallisée par le métier de boucher. La voie souffre d’une image négative, alors que le métier peut répondre à la quête de sens de certains candidats dans leur vie professionnelle, et se positionne au coeur des enjeux de l’alimentation d’aujourd’hui. Malgré ce potentiel, l’offre de CAP Boucher tarde à suivre les tendances, et n’a pas été actualisé depuis 2010.
Nous avons voulu prendre l’opportunité de moderniser et revaloriser l’image du métier via l’École de la Nouvelle Alimentation, en modernisant le fond et la forme :
Rendre la formation accessible.
Pour proposer une formation au plus proche des apprentis, nous avons construit l’École de la Nouvelle Alimentation comme un réseau d’établissements répartis dans différentes régions de France. Les cours sont ainsi partagés entre les établissements et un réseau d’experts locaux :
Garantir l’évolution professionnelle dans son métier et au delà.
La formation professionnelle est souvent perçue comme une « voie de garage » offrant peu de perspectives d’évolution et d’épanouissement. Ces enjeux sont pourtant essentiels dans l’orientation des jeunes. Pour garantir ces évolutions, l’offre de formation initiale a été conçue en fonction de l’offre de formation continue existante chez U, afin de garantir la continuité de l’enseignement. La formation s’attarde également sur la découverte des autres métiers de bouche ainsi que ceux du management. Une diversité qui permet à l’apprenti d’évoluer vers des postes à responsabilité ou dans des voies alternatives.
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interviewsréalisées auprès de bouchers, apprentis, entreprises, formateurs pour construire notre offre de formation
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CFAspartenaires dans 4 régions de France pour dispenser la formation
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candidaturesreçues pour intégrer le CAP
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apprentispour la rentrée 2020
Repenser le voyage en temps de Covid
Une note de prospective pour questionner notre rapport au voyage, au dépaysement et au tourisme et dessiner des perspectives à la crise profonde que connaît le secteur du voyage.
Ravi que le sujet vous intéresse ! A quelle adresse voulez-vous recevoir la note complète ?