Le futur des métiers de bouche avec Système U
Nous avons imaginé puis lancé avec Système U une nouvelle école pour former aux métiers de bouche : l'Ecole de la Nouvelle Alimentation a ouvert ses portes en septembre 2020.
Enrayer la pénurie des métiers de bouche en grande distribution à travers une offre de formation initiale
Les métiers de bouche sont en tension : ils cherchent à embaucher des salariés mais connaissent des difficultés de recrutement. Le plus souvent, ces difficultés viennent du manque de candidats et de personnes bien formées. En parallèle, l’État a mis en place la loi Avenir Professionnel, qui permet aux entreprises d’ouvrir leurs propres centres de formation et repousse l’âge maximal d’apprentissage à 30 ans. C’est dans ce contexte que Système U a fait appel à Possible Future : pour répondre à cette pénurie de candidatures en créant une offre de formation moderne qui répond aux aspirations des candidats.
Une offre pédagogique innovante pour former les bouchers de demain, en accompagnant les apprentis de l’orientation, à l’apprentissage, jusqu’à l’évolution dans la vie professionnelle.
Nous avons créé L’École de la Nouvelle Alimentation, un réseau de quatre Centres de Formation d’Apprentis (CFA) formant les futurs professionnels des métiers de bouche. En Septembre 2020, l’École a été lancée avec les quatre promotions pilote de CAP boucher. Dès Septembre 2021, l’École s’ouvrira à l’ensemble des métiers de bouche. Avec plusieurs ambitions au coeur de sa mission :
Répondre aux nouvelles attentes des apprentis, et des consommateurs.
Pendant notre phase d’exploration, nous avons creusé en profondeur le problème d’image des métiers de bouche et des formations associées. Alors que ces activités se réinventent depuis plusieurs années sous l’impulsion des changements de consommation, les offres de formation peinent à suivre le même mouvement. Tant sur le fond que la forme, elles ne répondent pas suffisamment aux attentes des candidats et de leur entourage pour enrayer les préjugés et faire de ces métiers des voies professionnelles réellement séduisantes. Une tension parfaitement cristallisée par le métier de boucher. La voie souffre d’une image négative, alors que le métier peut répondre à la quête de sens de certains candidats dans leur vie professionnelle, et se positionne au coeur des enjeux de l’alimentation d’aujourd’hui. Malgré ce potentiel, l’offre de CAP Boucher tarde à suivre les tendances, et n’a pas été actualisé depuis 2010.
Nous avons voulu prendre l’opportunité de moderniser et revaloriser l’image du métier via l’École de la Nouvelle Alimentation, en modernisant le fond et la forme :
Rendre la formation accessible.
Pour proposer une formation au plus proche des apprentis, nous avons construit l’École de la Nouvelle Alimentation comme un réseau d’établissements répartis dans différentes régions de France. Les cours sont ainsi partagés entre les établissements et un réseau d’experts locaux :
Garantir l’évolution professionnelle dans son métier et au delà.
La formation professionnelle est souvent perçue comme une « voie de garage » offrant peu de perspectives d’évolution et d’épanouissement. Ces enjeux sont pourtant essentiels dans l’orientation des jeunes. Pour garantir ces évolutions, l’offre de formation initiale a été conçue en fonction de l’offre de formation continue existante chez U, afin de garantir la continuité de l’enseignement. La formation s’attarde également sur la découverte des autres métiers de bouche ainsi que ceux du management. Une diversité qui permet à l’apprenti d’évoluer vers des postes à responsabilité ou dans des voies alternatives.
+100
interviewsréalisées auprès de bouchers, apprentis, entreprises, formateurs pour construire notre offre de formation
4
CFAspartenaires dans 4 régions de France pour dispenser la formation
+800
candidaturesreçues pour intégrer le CAP
43
apprentispour la rentrée 2020
Atlas, la cantine du monde
Nous avons imaginé et lancé un lieu pour fédérer une communauté autour de la découverte des cultures du monde, en lien avec les valeurs d'un nouveau produit Danone.
Pour soutenir le lancement de sa nouvelle gamme « Les Danone du Monde » en 2018, Danone cherche à fédérer une communauté de passionnés de la découverte culturelle et du voyage. Plus qu’une opération marketing ponctuelle, c’est une expérience pérenne et authentique que Danone cherche à créer, qui porte les valeurs fortes qui ont été insufflées tout au long du développement de cette gamme de yaourts : l’ouverture à l’autre, l’échange, la rencontre.
Au démarrage du projet, notre phase d’exploration nous a permis de constituer très rapidement un cadre d’évaluation des communautés qui en assure le succès. Coller à la promesse de la gamme, porter des valeurs fortes et authentiques, incarner un niveau important de transparence… autant d’éléments cruciaux pour atteindre notre objectif de toucher un maximum de monde avec cette initiative.
Et depuis le démarrage, notre approche est en phase avec notre ADN : nous cherchons à développer des services économiquement viables. C’est pour cela que nous nous penchons sur les business models les plus pertinents pour permettre à Danone de pérenniser le projet des Danone du Monde.
Après 2 mois de projet, nous proposons à Danone de lancer la Cantine du Monde. Cette cantine, c’est le tiers lieu où se retrouveront passionnés de rencontres et de voyages, pour des événements, dîners thématiques, cours de cuisine et moments d’échanges et de partage autour de la découvert des cultures du monde. Bien sûr, on y trouve les produits des Danone du Monde. Mais ils sont un vecteur pour porter notre message, plus que le centre d’attention du lieu.
Cette cantine, nous l’avons d’abord prototypée pendant un mois en décembre 2017, afin de prouver nos hypothèses et de préciser le positionnement de marque, le contenu des évènements. C’est suite à ce premier test que Danone décide de continuer, et nous démarrons alors une aventure de 6 mois, pendant laquelle nous opérons la Cantine du Monde, rue Notre-Dame de Nazareth, à Paris.
L’expérience n’est pas qu’offline, puisque ce lieu est porté par l’animation d’une page Facebook et d’un compte Instagram – c’est d’ailleurs sur les réseaux sociaux que le projet prend toute sa résonance, touchant plus de 250k utilisateurs.
C’est pendant ces 6 mois de prototypage avancé que nous avons commencé à travailler avec la start-up Meet My Mamma, un partenaire idéal pour ce projet, à la fois par leur activité, et la cohérence des valeurs qu’ils portent avec celles que Danone a toujours souhaité promouvoir sur ce projet.
Grâce à eux, la fin du projet ne signe pas la fin du lieu : nous leur laissons les clés, pour qu’ils puissent continuer l’aventure avec Danone, et la répliquer à l’envie dans la France entière.
50
communautés passées au cribleImmersion au sein de plusieurs communautés (food, sport, travel...) afin de comprendre les mécanismes d’adhésion.
31
jours de testAvec un premier espace et des évènements qui rassemblent plus de 350 participants sur place et une communauté en ligne de 3 000 personnes pour valider notre concept sans aucune publicité.
136
mètres carrésTaille du lieu trouvé et aménagé en 1 semaine à République, animé 6 jours sur 7 pendant 4 mois avec des Dîners du Monde, des ateliers culinaires et la gestion d’un espace de coworking.
37
dîners et brunchsOrganisés pendant nos 4 mois d’exploitation, réunissant au total plus de 1 000 personnes au cours desquels 6 000 Danone du Monde ont pu être dégustés.
250k
personnes atteintesPortée mensuelle des publications en ligne de la communauté Atlas. Chaque événement résonnait sur les réseaux sociaux en touchant jusqu’à 30 000 personnes en ligne.
Le yaourt en vrac, délicieusement engagé
Nous avons créé et testé la première machine pour conserver et distribuer du yaourt en vrac en magasin.
En octobre 2018, l’équipe Manifesto Innovation Accelerator (MIA) de Danone a contacté les équipes Possible Future. La mission ? Trouver un moyen de vendre du yaourt en vrac, et le tester dans la vraie vie.
Nous avons sauté sur l’occasion de travailler sur un nouveau projet avec Danone, cette fois pour créer une offre innovante qui permettrait aux clients des supermarchés d’acheter exactement la quantité de yaourt nécessaire. Nous étions également emballés par le potentiel impact écologique du projet : réduire le gaspillage alimentaire, ainsi que la quantité de packaging. A l’heure actuelle, le yaourt en libre service existe déjà pour une consommation nomade (consommation à emporter et unitaire). Donc le challenge et la nouveauté du projet résident dans la vente de yaourt en libre service, en vrac, ayant le potentiel de remplacer le yaourt que l’on achète régulièrement au supermarché. Nous avions donc hâte de nous attaquer à toutes les complexités de la distribution en vrac d’un produit laitier frais : le stockage et la manipulation du yaourt, la perception des utilisateurs et les aspirations/freins des distributeurs.
Grâce à nos recherches, nous savions que les distributeurs cherchent à concurrencer le e-commerce en proposant des expérience innovantes en magasin. En particulier ils travaillent sur la personnalisation, le vrac et la diminution de l’impact social et environnemental des produits. Le succès d’enseignes 100% vrac comme Day by Day, l’explosion de l’offre vrac dans des grandes surfaces généralistes comme Auchan nous confirmait que l’achat en vrac n’est pas un épiphénomène mais bien une tendance de fond. En se concentrant sur le yaourt, nous avons identifié que les raisons qui poussaient à l’achat en vrac étaient :
Ces 4 aspirations des consommateurs ont été les piliers de la conception de nos prototypes. Notre mission a permis de construire 2 itérations du prototype sur des cycles de 3 à 4 mois pour chaque prototype.
1. Réduire le gaspillage et l’impact environnemental
Les gobelets en carton fournis pour utiliser la machine sont recyclables. Mais pour aller un cran plus loin, notre machine est compatible avec une large palette de contenants réutilisables. Le système réduit également la quantité de yaourt potentiellement gâché, en permettant à chacun d’acheter la quantité exacte de yaourt qu’il souhaite. Nous avons pris le parti d’afficher de manière très visible la date limite de consommation sur l’étiquette.
2. Une expérience nouvelle et ludique
L’expérience utilisateur a représenté une part importante du projet. Nous voulions proposer aux acheteurs une machine simple à utiliser et ludique et donc une expérience unique. Les panneaux blancs incurvés ont pour but de la rendre conviviale et chaleureuse, plutôt que fonctionnelle et froide. Les gobelets sont positionnés à une hauteur confortable pour tous. Utiliser la machine est simple et intuitif – il suffit d’ouvrir la vitre, de positionner son contenant, et d’appuyer sur un bouton pour que le yaourt soit servi. Nous avons également ajouté un écran qui permet de voir directement la quantité servie, et une ampoule permettant d’éclairer l’intérieur du contenant pour voir convenablement la quantité de yaourt dans le contenant. Une fois le yaourt servi, l’étiquette est imprimée automatiquement afin d’être collée directement sur le contenant. Aujourd’hui, celle-ci donne des informations clés comme la date limite de consommation optimale, et la température de stockage, mais nous pouvons d’ores et déjà imaginer ajouter d’autres informations comme le code barre, le prix et le poids. Il ne reste plus qu’à fermer le gobelet avec un couvercle et voilà !
3. Choisir la quantité exacte
Nous savions qu’il y aurait de nombreux cas d’usages différents et d’utilisateurs variés, des parents souhaitant acheter une grande quantité de yaourt pour leurs enfants, aux adolescents qui souhaiteraient un snack rapide et sain à emporter. Notre machine permet aux clients d’acheter la quantité exacte pour leur usage spécifique, en proposant plusieurs options de contenants (2 tailles de gobelets, et l’option d’apporter son propre contenant).
4. Profiter d’un produit frais et naturel
Un produit frais et naturel nécessite d’être réfrigéré pendant le stockage – nous avons ainsi travaillé avec Danone pour transformer et « upcycler » une machine développée auparavant, qui permettait déjà de stocker un produits frais. Nos ingénieurs et nos designers industriels étaient excités par le challenge de devoir réutiliser une machine existante en l’intégrant dans un système plus global et à une expérience utilisateur toute nouvelle.
Tester un produit dans un environnement réel est la meilleure manière de valider qu’il répond à un vrai besoin, et que ses fonctionnalités sont celles attendues par les utilisateurs. Cela permet aussi d’obtenir des retours utilisateurs pertinents pour continuer à améliorer le produit et l’expérience associée. Nous avons créé et conçu cette deuxième version du prototype spécifiquement pour le tester en magasin. Les équipes de Danone nous ont permis de trouver les partenaire idéaux pour ce test :
Le test a démarré mercredi 19 juin 2019, et les retours ont été extrêmement positifs. Les objectifs initiaux de vente ont été dépassés largement, et les nombreuses discussions dans le magasin et en ligne nous ont appris énormément de choses qui nous permettront d’améliorer le produit à l’avenir (voir le post du CEO de Danone, Emmanuel Faber, sur LinkedIn). En particulier, la plupart des testeurs sont très attachés à utiliser des contenants réutilisables plutôt que les gobelets en carton fournis. Nous souhaitons également améliorer l’expérience utilisateur pour la rendre encore plus intuitive et pour faciliter l’aspect opérationnel pour les employés du magasin.
De manière générale, la plupart des clients étaient enchantés de trouver une offre de produit frais chez day by day, et la demande est très claire pour un produit comme celui-ci : un délicieux yaourt, positif pour l’environnement, et respectueux des éleveurs.
Et maintenant ? Après analyse des résultats de ce premier test, nous espérons tester ce concept plus longtemps et dans un plus grand nombre de magasins !
41
Interviewsconsommateurs
8
semainespour construire 2 prototypes
2
semainestest pilote chez day by day
Les Ripeurs du Bâtiment
Nous avons imaginé et testé un service de gestion et valorisation des déchets de chantiers pour les artisans du bâtiment qui a abouti au lancement d'une start-up : Les Ripeurs.
Avec un secteur de la rénovation du bâtiment en pleine évolution, le rôle de l’artisan se transforme : des clients finaux de plus en plus prescripteurs sur leurs chantiers, un besoin de conseil qui s’intensifie, des évolutions réglementaires à connaître, des usages digitaux qui s’installent… Pour l’enseigne La Plateforme du Bâtiment, cela amène à repenser l’accompagnement qu’ils proposent aux artisans. C’est ainsi que La Plateforme du Bâtiment nous a sollicités pour imaginer un nouveau service innovant, à destination de leur clientèle d’artisans.
Pendant notre phase d’exploration, nous avons identifié une frustration clé dans le parcours quotidien des artisans : la gestion des déchets de chantier.
Évacuer les gravats, nettoyer les chantiers, et apporter les sacs de gravats jusqu’à la déchèterie sont des tâches pénibles, chères, et chronophages pour les artisans, qui les empêchent de se concentrer sur leur coeur de métier. Certaines filières existent pour l’évacuation de ces gravats, mais elles ne sont pas toujours adaptées : peu flexibles, et peu adaptées aux contraintes des chantiers de rénovations urbains (des déchets en sacs à gravats, souvent dans les étages).
Les solutions existantes sont si peu satisfaisantes que les artisans se tournent vers des filières d’évacuation illégales : on estime que 40% des déchets du bâtiment finissent en décharge sauvage.
En s’appuyant sur cet insight, nous avons imaginé, prototypé et testé en conditions réelles le service Les Ripeurs. Un service d’évacuation des sacs de gravats pour les pros du bâtiments, ultra-flexible et ultra-réactif : intervention à la demande, en moins de 3h.
Après 4 mois de projet, nous avions ainsi :
A la fin de notre mission, nous décidons avec La Plateforme du Bâtiment de lancer ce service sous la forme d’une startup. 2 mois plus tard, la startup « Les Ripeurs » voit le jour et propose son service dans le réseau de distribution de La Plateforme du Bâtiment, à Paris et en petite couronne.
Pour sa première année d’activité, la startup a cumulé un chiffre d’affaires de 350k€,qui représentent 1700 tonnes de déchets collectés. 40 % de ces déchets ont pu être revalorisés. Preuve de son potentiel, l’incubateur Paris&Co l’a sélectionnée dans sa promotion 2018 Economie Sociale et Solidaire.
Nos ambitions ne s’arrêtent pas là ! En 2019, nous aimerions :
8
tonnes de déchetscollectées en 1 semaine par les Frenchies lors du test "in-vivo", pendant la phase de prototypage.
4:30
AML’heure à laquelle s’est levée l’équipe des Frenchies qui a évacué les gravats des premiers clients en phase de prototypage.
17
recrutementsen un an dans l’équipe des Ripeurs pour soutenir la croissance
600
clientsprincipalement des professionnels du bâtiment.
Le jeu qui restaure les récifs coralliens
Nous avons lancé une start-up visant à accéler la restauration des récifs coralliens par le jeu : Cryptocorals.
Tout commence par le constat d’un passionné, membre de l’équipe Possible Future. Alors que cet amoureux de la plongée œuvre pendant 2 ans à l’Hawaii Institute of Marine Biology, il s’inquiète de la dégradation de l’état des récifs coralliens. Dans certaines régions, ces derniers sont même menacés d’extinction d’ici 2050.
Des coraux en piteux état sont de mauvais présages pour l’écosystème océanique et pour l’humain, qui en dépendent directement. Alors, Possible Future a eu très envie de mettre son expérience du challenge et de l’innovation au profit de la restauration des coraux. Et c’est ce qui a été fait !
CryptoCorals est le fruit d’une gestation en interne. Ici, pas de client, mais l’initiative de 2 membres de l’équipe, encouragés par l’opportunité que l’on se donne de faire émerger des projets qui nous tiennent à cœur. Le startup studio de Possible Future a donc joué le rôle d’investisseur et d’incubateur de cette belle idée.
Dès septembre 2018, les objectifs sont clairs et se résument en 2 points. D’abord, c’est donner de la visibilité à cette cause cruciale pourtant encore largement méconnue. Le second leitmotiv autour de ce projet est plus pragmatique : générer un dispositif capable de lever des fonds pour restaurer les récifs abimés et pallier le manque de financement alloué à cette cause. En vision cible, replanter 1 million de coraux d’ici 2021.
Le projet s’articule exactement comme ce qui serait réalisé pour un client : après une phase d’exploration approfondie de l’opportunité (marché du jeu, fonctionnement de l’écosystème du don, problématique des coraux…), l’équipe entre dans une phase de conception, puis une période de béta-test avec de vrais utilisateurs.
Ils identifient rapidement le canal par lequel concrétiser ces ambitions. Le sauvetage des coraux se fera :
La transparence est en effet au coeur des préoccupation des utilisateurs potentiels – et devra donc se retrouver profondément ancrée dans le dispositif. Là où il y a des dons, il faut de l’information… C’est là où la blockchain, en tant que livre auditable par tous et non modifiable, apparaît comme une technologie évidente.
Son principe est on ne peut plus simple. L’utilisateur adopte un ou plusieurs petits coraux virtuels pour une dizaine d’euros chacun. Ensuite, il peut jouer avec ses CryptoCorals, les faire se reproduire avec d’autres coraux jusqu’à créer de super coraux au potentiel génétique incroyable (et à l’aspect saisissant !). C’est aussi ce que font véritablement les chercheurs spécialistes sur les récifs. En ligne, les coraux virtuels sont créés grâce à une logique de design génératif, qui permet de faire éclore une infinité de coraux uniques, et donc spécifiques à chaque utilisateur.
Et bien sûr, l’argent qu’il paye pour adopter des coraux virtuels donne lieu à la plantation d’un vrai corail. Dans les coulisses de l’interface ludique, la blockchain œuvre à la transmission des fonds aux ONG compétentes, qui oeuvrent sans relâche à la régénération des récifs coralliens. Le premier partenaire de CryptoCorals est Secore International, dont les agents plongent dans les récifs des Caraïbes et des Bahamas notamment, à la rescousse des coraux en danger.
Mais au delà des coraux, CryptoCoraux, c’est aussi la première brique d’une initiative qui vise à repenser le don – en tirant le meilleur parti de la technologie blockchain – et à revaloriser les enjeux de la biodiversité dans l’économie actuelle, grâce à des interfaces ludiques.
En décembre 2018, quatre mois après le début du projet, nous débutions une phase de test de la version beta du jeu à 200 gamers seafriendly.
L’optimisation de la consommation d’eau à la maison
Nous avons imaginé avec P&G une innovation pour permettre d'optimiser la consommation d'eau, particulièrement adapté aux zones soumises au stress hydrique.
Un coffre réfrigéré pour faciliter les livraisons
Avec Intermarché, nous avons imaginé, testé et pré-industrialisé un coffre réfrigéré avec une serrure connectée pour récupérer ses livraisons de courses à tout moment de la journée.
La Ressourcerie, un lieu pour soutenir les aidants
Nous avons imaginé, testé, lancé et co-animé la Ressourcerie avec Malakoff Humanis : un tiers-lieu communautaire pour soulager et soutenir les aidants.
C’est en janvier 2019 que la branche dédiée à l’action sociale de Malakoff Médéric Humanis sollicite Possible Future. La mission ? Challenger la réalité du soutien apporté aux individus qui assistent leurs proches non-autonomes dans leurs vies quotidiennes : les précieux « aidants ».
Cette problématique fait immédiatement écho à l’ADN de Possible Future puisqu’elle s’oriente très logiquement vers le développement d’un projet à impact social positif.
Concrètement, l’organisation souhaite donner de la visibilité à ses nombreux services d’accompagnement psycho-social, souvent méconnus. Un second enjeu de taille vient rapidement étoffer le brief initial : toucher un vaste public qui ne se reconnait pas toujours derrière le dénominateur « aidant ». Les bienfaiteurs et bienfaitrices du quotidien de beaucoup d’enfants, d’adultes et d’anciens en situation de handicap ou de perte d’autonomie estiment souvent accomplir un devoir découlant naturellement d’un lien filial ou marital.
Dès le 22 janvier 2019, brief en main, Possible Future ouvre une phase de 2 mois d’exploration et de conceptualisation. Réunir quelques représentants Malakoff Médéric Humanis et un panel de 15 aidants volontaires permet rapidement à nos équipes d’orienter le prototypage du projet, et de définir l’offre de valeur en co-création avec ses utilisateurs cibles, aidants et non-aidants.
Aux ateliers dédiés à l’expression des services à implémenter, à la définition du positionnement du projet final, succèdent des workshops de maquettage des futurs espaces qui donneront corps au concept.
Nos équipes se sont aussi penchées sur la question du modèle économique à même de garantir la viabilité d’un accompagnement social innovant comme celui-là. La piste privilégiée par Possible Future devient vite celle du cofinancement : un lieu d’accompagnement, qui rassemble plusieurs acteurs et également différentes sources de revenus.
À la demande du client, nos équipes proposent également une méthode pour évaluer la pertinence et l’impact des différentes composantes de l’offre. Une grille d’évaluation avec plus de 40 critères quantitatifs, et des entretiens avec les chargés d’action sociale, permettent de mesurer tout au long de l’expérimentation l’impact réel du projet, et de justifier sa raison d’être.
Cet espace chaleureux, accessible à tous, a ouvert ses portes le 1er avril 2019 au cœur de Bordeaux, 2 mois à peine après le lancement du chantier chez Possible Future.
Ici, pas de bureaux angoissants, d’accueil stigmatisant, ni de décoration d’un autre
temps… Le lieu n’est d’ailleurs pas réservé aux seuls aidants ! La Ressourcerie est ouverte à tous. C’est un lieu apaisant, rythmé par un calendrier d’activités proposant balades, ateliers, relaxation, activités artistiques… et où il fait bon venir boire un café, lire, discuter, se reposer et penser à autre chose.
En cas de besoin, les hôtes de la Ressourcerie peuvent également compter sur l’aide d’un spécialiste de l’action sociale, sensibilisé à la charge psychologique particulière à laquelle ils doivent faire face.
Les 3 premiers mois d’ouverture permettent de tester le fonctionnement, l’offre de service, et le modèle économique du lieu. Les différentes hypothèses sont successivement mises à l’épreuve du terrain, pendant des « sprints » d’une semaine. L’occasion de vérifier rapidement l’efficacité d’un canal de communication, d’une formule d’abonnement aux activités, de la mise à disposition du lieu en soirée, etc.
Et ensuite ?
On espère bien voir les Ressourceries se multiplier dans d’autres villes françaises ! En attendant, si vous passez par Bordeaux, venez nous rendre visite :).
2
moisC’est le temps écoulé entre le brief initial et l’ouverture de la première version de la Ressourcerie à Bordeaux.
90
m2La surface totale de ce tiers-lieu, qui contient plusieurs espaces de vie.
11
millionsd'aidants en France, dont 64% qui ne se reconnaissent pas comme tel.
Tous au supermarché durable ?
Une exploration terrain qui décrypte la tendances des supermarchés durables.
Ravi que le sujet vous intéresse ! A quelle adresse voulez-vous recevoir la note complète ?
Les légumes en conversion vers le bio
Nous avons imaginé avec d'Aucy une marque de conserves qui soutient les agriculteurs qui se convertissent à l'agriculture biologique en revalorisant leur production.
C’est en juin 2018 que d’aucy fait appel à Possible Future, avec une mission recoupant des enjeux au niveau de la marque et de sa coopérative agricole. Le sujet ? Le bio de demain.
Au-delà de la nécessité de créer un bio en conserve qui soit à la hauteur des attentes des consommateurs, d’aucy nous explique qu’il s’agit de créer de nouveaux débouchés pour les légumes bio afin de motiver les agriculteurs à s’engager dans la transition vers l’agriculture biologique. En effet, si les Français veulent de plus en plus de légumes bio, le rythme de conversion des agriculteurs ne suffit pas à soutenir cette demande.
Avec ce brief, d’aucy nous embarque dans un projet multi-facette, ayant le potentiel de rayonner à la fois sur les consommateurs et sur les agriculteurs.
Notre phase d’exploration nous a permis d’explorer les enjeux du bio de demain, auprès de ceux qui le mettront dans leurs assiettes… mais aussi de ceux qui le produiront !
Nos échanges avec des agriculteurs et des experts d’aucy nous ont permis de comprendre les enjeux qui sous-tendent la transition vers l’agriculture biologique et freinent la conversion :
Pour construire le futur du bio et répondre à la demande croissante, il est essentiel de parvenir à réduire le risque associé à la transition de l’agriculture conventionnelle au bio.
C’est pourquoi, à l’issue de deux mois d’exploration et de conceptualisation, nous avons présenté à d’aucy un concept de gamme de légumes en conversion vers le bio, en vente directe en ligne :
En juin 2019, après avoir réintégré et retravaillé le concept que nous leur proposions, d’aucy sollicite les consommateurs pour créer une gamme de conversion au bio : ils peuvent choisir le premier légume qui sera commercialisé, le contenant, son étiquette, son prix (et la somme reversée aux agriculteurs), ainsi que son mode de distribution.
Par le biais du lancement de cette gamme, d’aucy est le premier acteur à mettre en place un effort de pédagogie sur la transition aussi poussé auprès du grand public. C’est un premier pas essentiel, accompagné par un plan de soutien aux adhérents de la coopérative pour permettre une transition vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de l’humain.
C’est depuis l’automne 2019 que nous pouvons acheter les légumes co-créés avec les consommateurs. Nous sommes très fiers d’avoir accompagné d’Aucy dans le développement de cette nouvelle gamme en conversion.
22
agriculteurs et experts d'aucyrencontrés pendant la première phase du projet pour comprendre les enjeux de la transition vers le bio.
550
consommateursinterrogés via un sondage en ligne, ainsi que 30 entretiens qualitatifs.
+82%
de progressionpour le marché du bio entre 2011 et 2016.
6200
agriculteursont décidé de se convertir au bio en 2018 : un record historique !
60k
producteurs bioà convertir au cours des 5 prochaines années selon Orion Porta, président de Biocoop, pour répondre à la demande des consommateurs.
Le chauffage collectif plus juste et durable
Nous avons imaginé puis prototypé pour Saint-Gobain une solution pour rendre le chauffage collectif plus juste et plus durable, aujourd'hui sur le marché : Temperly.
Au premier trimestre 2017, CEDEO – groupe Saint-Gobain – sollicite Possible Future pour mener une réflexion en profondeur sur son modèle. En effet, sur un marché ultra concurrentiel, bousculé par l’arrivée de nouveaux entrants – pure player digitaux par exemple – il est urgent de se différencier auprès d’une cible très courtisée : les professionnels chauffagistes (300 à 400 PME en France).
Une évolution de la législation interpelle particulièrement Cédéo : la Loi de Transition Énergétique, qui impose d’individualiser les frais de chauffage, dans les habitats chauffés collectivement.
La question qui est posée à Possible Future est donc finalement : comment transformer cette contrainte en opportunité, pour créer un service innovant et pertinent pour Cédéo ?
Pour ce projet, l’équipe commence par explorer de fond en comble le marché, les consommateurs, les enjeux techniques et juridiques. C’est lors de cette première phase qu’ils constituent un parcours clients (les artisans) et utilisateurs (les syndics, les bailleurs sociaux) extrêmement détaillé, qui leur permet d’identifier toutes les opportunités d’innovation reliées à la problématique.
Dans le cas de la répartition des frais de chauffage, la complexité est double :
Le tout doit être assez différenciant pour permettre à Cédéo de se démarquer dans un marché consolidé autour de 4 principaux acteurs.
Notre conviction ? Il faut valoriser les professionnels nationaux du chauffage, et les mettre au coeur du service, pour qu’ils en deviennent prescripteurs auprès de leurs propres clients.
La phase de conception fait donc émerger un service qui s’appuie sur l’important réseau de clients de Cédéo, PME et professionnels chauffagistes, pour distribuer largement un service de répartition de frais de chauffage, de manière totalement transparente pour l’utilisateur final. Le concept permet à chaque foyer bénéficiant d’un mode de chauffage collectif, de garder la main sur sa consommation et ses dépenses de chauffage, jusque-là indexées sur la superficie du logement.
Une fois les contours du service dessinés, la phase de prototypage s’attaque à réaliser concrètement :
La solution que nous imaginons prend la forme d’un service clé en main d’installation et d’exploitation de répartiteurs, promu par les chauffagistes auprès des syndics et gestionnaires. Les pros se chargent de l’installation et la maintenance du boitier contenant le répartiteur, soudé sur chaque dispositif de chauffage. Les données sont ensuite collectées et traitées, et permettent une facturation des frais de chauffage basée sur la consommation énergétique réelle par foyer.
Grâce à ce nouveau service, les syndics et particuliers ne changent pas d’interlocuteur, et les pros ajoutent une corde à leur arc, sans gestion administrative supplémentaire.
Le business plan, la création d’identité de marque, le matériel commercial, les documents et contrats sont rapidement montés – puis, repris en main par les équipes Cédéo, Temperly voit le jour ! Et avec lui un service :
175M
d'eurosLe montant estimé sur 10 ans pour le marché des répartiteurs
20%
d'économies d'énergieconstatées grâce à l’usage des répartiteurs
La compensation carbone directe, traçable et locale
Nous accompagnons la start-up Inuk : un service pour compenser son empreinte carbone de façon directe, traçable, locale et impactante.
Accompagner le développement de la start-up du premier POC au succès commercial.
2
contrats signés pendant les 2 premiers mois d'accompagnement
B-Corp
introduction à la communautéet soutien pour l'accès au réseau
La beauté de l’intérieur, au fil des saisons
Nous avons imaginé puis lancé avec Onatera une nouvelle marque de nutricosmétique dont les ingrédients brevetés et issus d'études scientifiques évoluent avec les saisons.
La mesure du stress en pharmacie
Avec un leader mondial du secteur de la pharma, nous avons testé un outil de mesure du niveau de stress en pharmacie pour faciliter l'accompagnement des clients.
Définir les modalités de déploiement d’une innovation technique médicale en pharmacie et opérer le pilote
Avec des modes de vie qui ne cessent de s’accélérer, le stress est un mal de plus en plus présent au sein de la population. Afin d’effectuer de la prévention et de permettre une détection en amont des situations de stress qui peuvent présenter un danger pour la santé, un laboratoire pharmaceutique s’est associé à une startup, créatrice d’un dispositif médical de mesure du stress. Notre mission : dessiner les contours du service en pharmacie qui accompagnerait le dispositif, ainsi que prévoir le déploiement en test pour en évaluer l’intérêt.
Un dispositif de mesure testé selon 2 modalités différentes dans 10 pharmacies de région parisienne
Les pharmacien·ne·s et personnels de pharmacies sont extrêmement occupé·e·s. Ajouter à leur journée l’opération de ce service en pharmacie devait impérativement leur apporter une véritable valeur ajoutée – en plus de leur prendre le moins de temps possible.
Nous avons ainsi conçu et testé deux modalités de test, impliquant le minimum d’actions possibles en pharmacie :
Pour chaque parcours, nous avons fait en sorte de ne faire intervenir une personne de la pharmacie uniquement aux moments clés (démarrage et conseils produits suite à la mesure). Nous avons également créé une documentation sur le test afin d’aiguiller les recommandations de solutions suite à la mesure.
10
pharmaciespilotes
3
semainesde déploiement
268
mesures de stressréalisées
97
patient·e·sinterrogé·e·s en pharmacie
Un véritable intérêt confirmé pour le service, et une proposition : créer un véritable nouveau service en pharmacie, face à la nécessité d’imaginer un business modèle viable
La pharmacie était un lieu véritablement approprié pour effectuer le test, et le sujet du stress était très présent dans l’ensemble des pharmacies pilotes. L’objectivité de la mesure ainsi que la possibilité de conseil accru ont été perçues comme très intéressantes, à la fois pour les patient·e·s et pour les officines. Les patient·e·s ainsi que les équipes des pharmacies pilotes percevaient clairement l’intérêt du service. Pour gagner en impact, des pistes de développement ont été identifiées, pour aller vers une consultation plus longue ainsi que vers du conseil “hygiène de vie” et une approche plus globale.
Nous avons ainsi recommandé d’intégrer l’outil à un service plus global de consultation “bien-être” en pharmacie, afin de résoudre les problématiques de business model, avant d’envisager un déploiement plus étendu.
93%
de patient·e·s satisfait·e·spar le test réalisé en confidentialité
67%
de patient·e·s intéresséspar un suivi long terme de leur niveau de stress en pharmacie
La prospective au service de l’innovation durable
Pourquoi utiliser la prospective pour contribuer à un futur durable ? Parce que c’est un outil qui nous aide à adresser par l’innovation les challenges de la transition écologique, en permettant de se projeter dans un temps long, d’appréhender l’avenir pour mieux l’anticiper et d’être directement dans l’action aujourd’hui pour agir pour demain. C’est un outil d’idéation, parfois inconfortable, mais puissant.
Ravi que le sujet vous intéresse ! A quelle adresse voulez-vous recevoir la note complète ?
(Re)New, une nouvelle façon de consommer l’eau minérale
Nous avons imaginé, prototypé et fabriqué une fontaine à eau avec Evian pour consommer de l'eau minérale chez soi en réduisant considérablement la quantité de plastique jeté.
Quand la marque se rapproche de Possible Future en octobre 2017, elle est engagée dans une réflexion très ambitieuse autour de l’environnement. Son objectif est de devenir 100% circulaire en 2020, et d’utiliser 100% de plastique recyclé pour la production des bouteilles d’ici 2025.
Cet objectif se traduit par des réflexions profondes en interne sur les modes de production des bouteilles, en particulier pour réduire la quantité de plastique par litre d’eau, et sur les usages des consommateurs autour de l’hydratation et de la consommation d’eau minérale naturelle.
C’est sur ces enjeux que la marque demande à l’équipe Possible Future de se pencher en détail, pour contribuer à réinventer la façon de consommer de l’eau minérale à la maison, en la rendant plus éco-responsable.
Passionnée par la problématique proposée, l’équipe démarre son travail par une phase d’immersion approfondie : interviews de consommateurs aux US et en France, rencontres d’experts du secteur de la boisson et de la nutrition, benchmark détaillé des technologies et innovations du secteur (l’eau, la production de bouteilles, mais aussi les technologies de packaging, les modes de distribution, les services de livraison en direct-to-consumer…).
Cette phase d’un mois permet de définir précisément le parcours type des consommateurs, leurs attentes, leurs perceptions, et les points de friction qu’ils rencontrent dans la consommation d’eau minérale en bouteille. Il en ressort également deux points clés qui guideront les phases suivantes :
Ces constats ont permis à l’équipe de créer des concepts solides lors de la phase d’idéation : en commençant très large (points de distribution urbains, gourdes connectées, solutions de recyclage en magasins, formats réutilisables, boutiques en propre…), le point d’ancrage s’est resserré progressivement autour d’une fontaine pensée pour la maison, associée à des services de distribution en direct et de coaching. Pour valider ce concept, l’équipe l’a ensuite prototypé et testé chez plusieurs consommateurs à Paris et à New York. Cette phase de test in-vivo avait également pour objectif de valider plusieurs variantes du concept (formes de fontaines, service de livraison, matériaux de packaging, programmes personnalisés, commandes automatiques…) afin de déterminer, grâce aux feedbacks des consommateurs, la meilleure proposition de valeur et le meilleur design. Ce sont donc des fontaines imprimées en 3D, connectées grâce à un circuit Arduino, des packs en carton et une application développée en quelques jours, qui sont installés chez les consommateurs pour ce premier test.
À la suite de ce test, le projet continue d’avancer du côté de la marque, et rentre dans une nouvelle phase de développement en vue de la préparation d’un pilote.
Cette phase est également l’occasion d’intégrer, au coeur du concept de fontaine travaillé par Possible Future, une technologie innovante développée par la R&I d’evian® : une bulle en PET recyclé, qui utilise 66% de plastique de moins par litre d’eau qu’une bouteille classique d’1,5L evian®. Les équipes Possible Future ont mis à profit leurs compétences en conception et industrialisation de produit pour continuer à accompagner les équipes marketing et R&I de la marque sur différents aspects du produit : dessin industriel, travail sur les couleurs et matières, électronique, software…
Cette fontaine combine :
Ce dispositif entre maintenant en phase de test pilote.
Patricia Oliva Elorza, Directrice de la marque globale evian® explique que : « la collaboration avec Possible Future a permis aux équipes de tester de nouvelles méthodologies d’innovation, en allant chercher un regard extérieur qui permettait de challenger certaines convictions ancrées en interne. Avec cette équipe agile animée par la même volonté que la marque, nous avons pu accélérer notre capacité d’innovation. »
Pour Thomas Papadopoulos, Président et co-fondateur de Possible Future, « ce projet est représentatif des travaux réalisés par Possible Future pour ses clients industriels du secteur de la grande consommation confrontés à un besoin pressant de (re)invention pour faire face aux enjeux environnementaux et sociétaux de ce siècle. »
66%
de plastique en moinsL’eau conditionnée dans la bulle est contenue dans 66% de matière plastique par litre en moins que les bouteilles de 1,5 litres.
200
testeursLa bulle est en phase pilote auprès de 200 foyers parisiens et londoniens pour un premier lancement à petite échelle.
4
moisC’est la durée de la première phase d’investigation, conception et prototypage.
100%
recycléL’intégralité de la matière des bulles provient de plastique recyclé (r-PET).
La Blue Fountain, un dispositif de refill en magasin pour Biotherm
Nous avons imaginé, conçu et prototypé un dispositif de refill de serum en magasin pour Biotherm
Imaginer, concevoir et développer le premier dispositif de Refill de cosmétique de luxe en magasin
C’est fin 2019 au travers d’une rencontre via la Surfrider Foundation Europe que Possible Future et Biotherm esquissent les pistes d’une collaboration, avec en trame de fond un engagement commun pour la réduction du packaging et de l’impact environnemental. Forte de sa démarche environnementale (incarnée par des innovations comme la gamme de solaires Waterlover, biodégradables et respectueux de la biodiversité marine), Biotherm souhaite désormais mettre l’accent sur l’économie circulaire et la réduction de l’impact du packaging de ses produits. Le choix d’une première référence pour tester ce dispositif de refill n’est pas anodin et se porte sur leur produit phare, le sérum Elixir Life Plankton : c’est un produit particulier, à la technologie brevetée, qui possède une très forte concentration en actifs naturels, un plancton naturel issu des Pyrénées. Le produit est conditionné dans un flacon en verre, en trois formats, qui doivent être intégrés à la conception du dispositif.
Verre, plastique, métal, bakélite, composites… les matériaux utilisés pour les flacons de cosmétique de luxe sont souvent beaux, lourds, et singuliers ; mais ils reflètent davantage le positionnement des marques que leur engagement environnemental. Gourmands en ressources et en énergie, pourtant issus de matériaux durables dans le temps et souvent réutilisables, ces flacons finissent par être jetés, faute de systèmes et de services permettant leur re-remplissage et leur réutilisation.
En dehors des systèmes techniques à mettre en place, déjà complexes en eux-mêmes sur la microbiologie et la pérennité des formules, c’est aussi l’évolution des comportements consommateurs et la viabilité économique qui sont en jeu pour permettre à une innovation comme celle-ci de trouver sa pertinence et sa place dans un secteur comme la beauté. C’est sur l’ensemble de ces enjeux que Biotherm a missionné Possible Future, pour aboutir à des prototypes fonctionnels, singuliers et désirables, alignés avec les contraintes de sécurité.
Imaginer, tester, essayer…Recommencer. Une étroite collaboration entre experts scientifiques, techniques, économiques et design produit.
L’équipe démarre ce projet par une exploration internationale : de Shanghai à Berlin en passant par Madrid et Paris, l’objectif est d’aller fouiller, explorer, sentir et appréhender les usages et les initiatives autour des cosmétiques responsables, du vrac, de la recharge et du zéro déchet. S’inspirer, mais aussi décadrer et analyser les bonnes pratiques comme les mauvaises ; savoir piocher dans un autre secteur pour remettre un usage en perspective, collecter des produits et des matériaux, visiter des boutiques et s’immerger dans des concepts en retail sont autant d’activités de cette phase de recherche. Le deuxième socle durant cette phase d’un mois repose sur de longs entretiens avec les consommateurs Biotherm dans chaque géographie, ainsi qu’avec des profils très extrêmes en terme de comportements éco-responsables. Enfin, des rencontres avec différents experts et des visites d’usine chez notre client viennent compléter l’approche, pour permettre à l’équipe d’appréhender la formule elle même, sa délicatesse et sa conception, et de mieux cerner le positionnement du produit, pour inspirer les conceptions à venir.
L’exploration amène l’équipe à identifier des challenges et la présence d’imaginaires collectifs qu’il sera crucial de traiter dans la conception de la solution :
L’équipe en tire des convictions et apprentissages déterminants pour la phase d’idéation et conceptualisation qui suit :
C’est à ce moment là que les équipes business s’attellent à définir, challenger et imaginer le parcours usager et le plan d’action pour scaler et s’assurer de l’impact réel des solutions refill, encore au balbutiement de ses possibilités. La dimension de service, la définition d’un modèle de rentabilité au-delà de la présence simple d’un prototype dans une boutique reste une priorité et un challenge pendant toute la phase.
Une fois l’ensemble du parcours, des étapes et de leur dessin validé avec les équipes de Biotherm, l’équipe commence une étape de maquettage et de prototypage, et d’allers-retours en étroite collaboration avec les équipes technique, qualité et règlementaire de Biotherm, pendant plusieurs semaines.
Après avoir été dessinées, les pièces sont produites en grande majorité dans des ateliers d’artisans franciliens : des métallurgistes, menuisiers, verriers et tôliers travaillent en parallèle sur l’ensemble des pièces et objets nécessaires au bon fonctionnement du dispositif global. Après une phase de production, c’est dans notre atelier du 10ème arrondissement que les équipes réalisent le montage final des deux prototypes fonctionnels. Enfin, une série de tests de sécurité électrique, une analyse de risque et une série de tests microbiologistes viennent apporter les validation finales avant le déploiement en magasin.
La Blue Fountain, un dispositif complet de refill en magasin, imaginé comme une scénographie, incluant le lavage du flacon, son remplissage, sa personnalisation et son étiquetage.
La station de refill se présente comme un îlot de trois éléments, que les consommateurs et usagers peuvent appréhender de tous les côtés. Un premier espace, regroupant les étapes de lavage, met en scène un parcours de trois étapes : elles permettent au flacon d’être lavé, séché puis stérilisé. L’équipe choisit de dessiner chaque étape pour qu’elle soit visible, compréhensible du point de vue des usagers, mais aussi représentatives des actions mécaniques qui font son efficacité. La main a une place centrale dans l’usage de ces objets, qui ont été volontairement non-automatisés.
Ces étapes ont été conçues pour pouvoir s’adapter aux trois formats de flacons, rendant possible le remplissage sur l’ensemble de la gamme de l’Elixir Life Plankton.
Une fois le flacon nettoyé, il est disposé sur le plateau de la bonbonne pour être re-rempli, conformément à la législation et aux contraintes métrologiques (de respect des quantités) en vigueur.
Le système de distribution a été pensé, étudié et testé par les équipes pour éviter le contact avec l’air et avec d’éventuelles contaminations, et pour s’assurer de la pérennité de la formule délicate du serum et de sa comptabilité avec les matériaux utilisés.
A l’issue du remplissage, le flacon est ensuite gravé d’une ligne, témoin de ce remplissage, témoignant de l’engagement de la consommatrice par ce geste éco-responsable. Cette ligne permet aussi de comptabiliser très simplement et visuellement le nombre de remplissages sur un seul et même flacon.
Une dernière étape d’étiquetage sur le dessous du flacon permet d’assurer la traçabilité du numéro de lot et la mention d’informations règlementaires.
1
Vision stratégiquesur le vrac, la recharge, le refill dans la beauté et les freins consommateurs à l'adoption de ce nouveau comportement
6
challenges d'usageidentifiés, à addresser dans le concept et son exécution
3
idées cléspitchées à mi-projet présentant trois dispositions possibles et trois expériences différentes pour un dispositif de Refill en magasin
2
Prototypes fonctionnelsdu dispositif créés et assemblés pour des premiers tests en magasin
1
Premier testà partir de février 2021 pour 3 mois à Madrid
L’accompagnement d’intrapreneurs vers le succès
Nous avons réalisé un accompagnement pour aider les intrapreneurs de la Société Générale à lancer leurs startups.
Fin 2017, la Société Générale lance un Internal Startup Call : une opération destinée à favoriser la dynamique entrepreneuriale au sein de ses équipes. L’appel mobilise au total 15 000 personnes. 114 startups sont pré-sélectionnées lors du Pitch Day, le 16 février 2018. Plus de 60 projets sont finalement retenus, puis regroupés en 3 promotions.
Parmi ces 60 projets, ce sont 4 start-ups que la Société Générale confie à Possible Future pour un accompagnement de 6 mois. L’objectif ? à la fin du programme, lancer un nouveau produit sous forme de startup, ou réintégrer les projets dans les business unit existantes. En parallèle, former et embarquer les équipes dans la méthodologie Possible Future, qui permet de booster les projets pour les emmener au sommet.
« L’Internal Startup call est pour nous une formidable opportunité de questionner nos modes de management, alors même que nous œuvrons à développer dans le Groupe de nouvelles façons de fonctionner, plus agiles, plus collégiales, plus horizontales » Frédéric Oudéa, Directeur Général du Groupe.
Les opérations sont menées en deux temps. Deux projets sont portés par nos équipes de juin à décembre 2018. Les deux suivants démarrent en septembre 2018 et s’étendent jusqu’à fin mars 2019.
L’accompagnement des startups internes Société Générale par Possible Future repose sur deux axes :
Au total, l’accompagnement de ces quatre beaux projets aura mobilisé, chez nous, une quinzaine de personnes sur un large panel d’expertise : recherche utilisateur, planning stratégique, ingénierie, software, branding, design produit et service, UX / UI…
Au coeur de la méthode, la personnalisation de l’accompagnement. Celui-ci dépend des enjeux de chaque projet et de chaque équipe, pour leur donner toutes les clés nécessaires pour un lancement réussi.
En quelques mots, les projets Société Générale aiguillés par nos équipes concernent…
Au bout des 6 mois d’accompagnement, c’est un carton plein pour les 4 projets : tous sont encore aujourd’hui en développement à la Société Générale, sous forme de projets transverses ou au sein d’une business unit. Pour nos coachs, l’aventure continue puisqu’une partie d’entre eux intègre encore à ce jour les comités stratégiques de décisions de ces prometteuses startups.
Ce projet démontre ainsi la pertinence de la méthodologie Possible Future pour faire éclore les projets entrepreneuriaux et intrapreneuriaux, qu’ils soient issus d’un programme corporate, ou qu’ils viennent directement des équipes elles-mêmes au sein des grands groupes.
Pour Thomas Chappuis, directeur du projet Internal Startup Call, « Possible Future a proposé un accompagnement de grande qualité unanimement reconnu par les startups accompagnées.
2 spécificités : sur-mesure – 1 coach attitré par startup – et à la carte – workshops thématiques choisis directement par les intrapreneurs en fonction de leurs besoins. Cette adaptation au plus près du besoin est un facteur de clé de succès de la démarche et a permis – fait rare parmi les 17 programme d’accélération partenaire – que les 4 projets soient poursuivis. »
15
experts internesissus du startup studio Possible Future mobilisés sur les projets.
100%
de transformationpour ces 4 startups incubées chez nous suite au programme d'accompagnement.
6
moisd'accompagnement personnalisé pour chacun des projet.